(A.P.Hawzah) -Selon le site officiel du mouvement islamique au Nigeria, le gouvernement dirigé par Asiwaju Bola Ahmed Tinubu continue de se montrer oppressif et méprisant envers les principes mêmes de justice, de dignité humaine et de démocratie qu'il prétend défendre.

Depuis près de six mois, des centaines d'innocents partisans du Mouvement islamique au Nigeria, sous la direction distinguée de Son Éminence Cheikh Ibraheem Yaqoub El-Zakzaky (H), croupissent dans les prisons de Kuje, Suleja et autres à travers le pays, sans procès, sans procédure régulière et sans justice.

Leur seul « crime » a été de participer à la procession de la Journée internationale d'Al-Qods, le 28 mars 2025, en solidarité avec le peuple palestinien opprimé. Au lieu de protéger leurs droits constitutionnels à la liberté d’expression, de réunion et de religion, le quartier général meurtrier de l’armée nigériane (brigade de garde) les a attaqués avec des balles et des matraques.

Plus de 300 hommes, femmes et même mineurs ont été arrêtés. Près de 20 manifestants non armés ont été froidement tués, et leurs corps n'ont toujours pas été rendus à leurs familles endeuillées.

Cette persécution flagrante n'est pas nouvelle. En 2024, plus de 30 de nos frères ont été injustement arrêtés et envoyés à la prison de Keffi simplement pour avoir participé à la marche symbolique pacifique d'Arbaeen, commémorant le martyre de l'Imam Hussein (as).

Haruna Ali Abbas, Ibraheem Hussain et Adam Suleiman sont toujours détenus illégalement à la prison de Kuje, en raison de leur foi et de leur allégeance à la lutte pour la justice sous la direction distinguée de Son Éminence Cheikh Ibraheem Zakzaky.

Ces actes relèvent du terrorisme d'État, destiné à réduire au silence, humilier et soumettre les adeptes du Mouvement islamique au Nigéria. Le régime de Tinubu a privilégié la brutalité au dialogue, la persécution à la justice et le carnage à la paix.

Le mouvement exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus, hommes, femmes et enfants, dont le seul délit est d'avoir exercé leurs droits constitutionnels. Il exige que les soldats responsables des massacres du 28 mars 2025 rendent des comptes et exhorte la communauté internationale, les organisations de défense des droits humains et tous les défenseurs de la justice à tenir le gouvernement responsable de ses actes.